Le chien et l’homme : amis pour la vie
Varier les contacts:
Favoriser les interactions sociales dès l’adoption : écoles de chiots, sorties dans les caniparcs,
jeux avec des congénères adultes de taille proche ou non.
Favoriser les interactions avec des types humains variés (adultes, enfants, hommes et
femmes, allures et couleurs variées, avec port de vêtements et chapeaux variés) dans des
interactions toujours agréables.
Interactions et manipulations franches et fréquentes sans traumatisme : le chiot n’est ni
une poupée de porcelaine, ni une poupée de chiffon.
Laisser le chiot s’approcher de toute personne pour la flairer ou la lécher. N’empêcher
aucun contact spontané amical.
Contacts positifs avec les humains:
Le chiot se construit une représentation de l’humain par le type d’interactions vécues
avec lui.
Toutes les interactions doivent être amicales. Eviter les interactions menaçantes et répressives.
Attirer l’attention du chien, lui montrer ce qu’on attend de lui, puis le récompenser de
l’avoir exécuté.
Ne pas prendre contact avec le chien sans avoir appelé le chien préalablement afin d’être
sûr qu’il soit consentant.
Proposer de nombreuses activités au chien et canaliser ainsi toutes ses explorations et
son besoin de découvertes.
Ne jamais mettre le chien en situation d’exécuter un mauvais comportement en le laissant
faire ce qu’il veut, puis en le punissant.
Récompenser systématiquement tout acte bien exécuté.
Bannir toute relation de subordination:
La relation construite sur la subordination avec des interactions autoritaires construit un
chien peureux et non soumis.
Un chien dont la relation à l’homme est forgée dans la peur de la répression, se construit
dans la méfiance, laquelle génère des agressions.
Gérer la distanciation et apprendre la solitude:
Dire « non » pour arrêter un mauvais comportement : ce n’est pas une mesure répressive,
mais disruptive, si on réoriente de suite le chien vers un bon comportement susceptible
d’être récompensé.
Ne pas répondre à toutes les sollicitations du chien. Le laisser derrière une barrière ou dans
un parc n’est pas une sanction mais cela lui apprend à gérer sa frustration et ses émotions.
Ne laisser un chien enfermé seul et sans interaction pendant plusieurs heures quotidiennement,
que si parallèlement on lui offre plusieurs heures d’activités physiques et sociales
et un environnement très stimulant le reste du temps.