Les parasites externes du chat

Mon chat n’a pas de puces …

Votre chat, héberge très souvent et à votre insu des hôtes indésirables :  les parasites externes. Ces parasites, dont la fréquence ne cesse d’augmenter, vivent et se nourrissent sur la peau de votre animal.

Les puces:

Ce sont des insectes très fréquemment rencontrés chez les chats.

La puce passe le plus clair de son temps, sur votre animal et le pique pour se nourrir de sang. Ces piqûres sont généralement très bien tolérées par le chat qui ne gratte que très tardivement.

L’allergie aux puces ne se déclare que chez certains chats après plusieurs semaines, voire plusieurs mois, d’infestation. Cette allergie peut prendre des formes très différentes (nombreux boutons sur l’ensemble du corps, plaques rouges et suintantes sur la nuque, ulcère sur la lèvre …) mais le point commun c’est que l’on ne voit rarement son chat se gratter (d’où le titre de cette fiche conseil !).

Après chaque repas de sang, la puce femelle pond jusqu’à 50 œufs qui tombent dans l’environnement du chat et donc bien souvent dans la maison.

Ces œufs se transforment en larves puis nymphes dans votre moquette, tapis, parquet, canapé….

Le développement des formes nymphales en adultes, exige des conditions précises de température et d’humidité, réunies presque toute l’année. Les œufs et les nymphes survivent ainsi plusieurs années dans un milieu favorable.

Un traitement de l’environnement, souvent long et compliqué, devient alors  indispensable.

Les puces ne se contentent pas de piquer votre chat mais peuvent également transmettre, après ingestion par l’animal, un parasite digestif : le ténia.

 Les agents des gales et apparentés :

Ce sont des acariens, qui se nourrissent de débris cellulaires ou de cérumen.

Si les gales du corps sont devenues aujourd’hui très rares chez le chat, la gale des oreilles reste fréquente particulièrement chez le chaton. Le traitement souvent plus long et plus difficile que celui contre les puces ne peut être délivré que sur ordonnance après avoir identifié le parasite avec certitude.

Autres acariens, les tiques:

 Elles viennent occasionnellement sur votre animal pour se nourrir de sang. Le reste du temps on les trouve dans l’herbe, en sous bois, lisière de forêt….

La présence des tiques est de moins en moins saisonnière en raison du réchauffement climatique, et il n’est pas rare d’en rencontrer dès le mois de janvier même en altitude.

Fréquentes, elles sont heureusement chez le chat, rarement responsables de maladie. Elles peuvent cependant transmettrent une maladie du sang, l’hémobartonelose. Un traitement actif sur les tiques peut donc être conseillé sur les chats très vagabond sur lesquels vous observez souvent leur présence.

 Les moyens de lutte: 

 Les pipettes en administration locale : Les leader du marché. L’application d’une pipette ou du spray sur tout le corps offre une tranquillité de 4 semaines pour les puces et les tiques. Une forme plus complète possède en plus une action contre les œufs et les larves de puces.

 Traiter les parasites externes ET internes:

Ce médicament se présente, comme le produit précédent, sous la forme de pipettes à déposer sur le dos, il est très efficace contre les puces mais surtout, il est le seul à agir sur la gale de corps ou d’oreille. Il a de plus une activité sur certains vers intestinaux, ce qui en fait l’anti-parasitaire de choix à un prix comparable avec un APE classique. Son seul point faible est de ne pas être actif sur les tiques (inconvénient mineur en raison de la rareté des maladies transmises par les tiques chez le chat).

 COLLIERS : 

Ils sont peu efficaces et restent dangereux pour l’animal en cas d’ingestion ou de pendaison. Ils peuvent constituer une alternative aux « pipettes » en hors saison pour couvrir les 3 mois d’hiver.

Les comprimés:

Il existe depuis 2015 des comprimés (chez les chiens) et des pipettes (chez les chats) actives  3 mois contre les puces et les tiques, c’est le produit actuellement le plus efficace

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